L'Eurobaromètre numéro 386 édité par l'Union européenne en 2012, intitulé "LES EUROPEENS ET LEURS LANGUES", nous livre un ensemble d'informations très intéressantes sur la maîtrise des langues par les citoyens européens.
Voici quelques informations clés qui ressortent de cette étude et qui sont toujours d'actualité :
Seuls 44% des Européens affirment être capables de comprendre au moins une langue étrangère suffisamment bien pour pouvoir suivre les nouvelles à la télévision ou à la radio.
L’anglais est la langue la plus largement comprise, même si seulement 25% des Européens sont en mesure de suivre les informations à la télévision ou à la radio en anglais.
7% des Européens sont capables de comprendre une émission en français ou en allemand, 5% en espagnol et 2% en italien.
La majorité des Européens (81%) estiment que toutes les langues parlées dans l’UE devraient être traitées de manière égale.
Légèrement plus de la moitié des répondants (53%) pensent que les institutions européennes devraient adopter une langue unique pour communiquer avec les citoyens, tandis que plus de deux répondants sur cinq désapprouvent cette idée.
Même si environ sept répondants sur dix (69%) pensent que les Européens devraient pouvoir parler une langue commune, ils estiment pour autant qu'aucune langue ne devrait avoir la priorité sur les autres.
77% des répondants pensent que l’amélioration des capacités linguistiques devrait constituer une priorité politique.
En établissant que seuls 25% des Européens sont en mesure de comprendre l'anglais (de manière à suivre une émission TV ou radio), et ce malgré les dizaines de milliards d'euros dépensés pour l'apprentissage de cette langue, ce rapport démontre une fois de plus que l'Europe a besoin d'une langue plus rapide à apprendre, plus efficace, utilisable par tous même par ceux qui n'ont pas eu la chance de faire de longues études ou de coûteux séjours linguistiques. Cette langue idéale existe : c'est l'espéranto !
Utilisé en complément des langues maternelles (et non en remplacement), l'espéranto permettrait une communication fluide entre tous les Européens, sur un pied d'égalité, sans favoriser certains citoyens européens par rapport à d'autres. Précisons que l'espéranto ne vise aucunement à devenir langue unique, mais simplement une langue commune auxiliaire, permettant le maintien et même le renforcement de toutes les autres langues et cultures de l'Union européenne.
Lu sur ce site : https://www.touteleurope.eu/actualite/les-langues-de-l-union-europeenne-3-minutes-pour-comprendre-l-europe-n6.html
"Si le Brexit a bien lieu, l'anglais passera néanmoins de la troisième langue maternelle la plus parlée au sein de l'UE (13 % de la population, après l'allemand et le français) à la 17e. Par ailleurs, Malte et l'Irlande ayant choisi le maltais et l'irlandais (gaélique) comme langues officielles au niveau européen, l'anglais pourrait - théoriquement - perdre son statut de langue officielle de l'UE après la sortie du Royaume-Uni. Certains pays, comme la France, aimeraient en profiter pour faire regagner à leur langue une place plus centrale au sein des institutions. Mais la partie ne s'annonce pas gagnée d'avance."
Pas un mot sur le site pour une langue neutre en général et l'espéranto…
Il faut chercher le rapport avantage/ coût le meilleur.
Selon le rapport Eurobaromètre (voir résumé de l'article Les Européens et leurs langues), 24% des Européens utilisent l'anglais tous les jours et 25 % sont capables de comprendre une émission de radio, ou de TV, un article de journal ou en ligne. Autrement dit, il faut en moyenne supposons 3h par jour au travail ou à l'école , 15h par semaine, 750 h par an, donc pour quelqu'un qui a commencé à 10 ans et qui est en milieu de carrière à 40 ans, 750 h X 30 ans = 22500 h pour lire un article de journal ! Peut-on avoir une efficacité plus grande ?
La réponse est oui ave…